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4.10.10

Ecrits à l'œuvre #6

Je me méfie comme de la peste de l'esthétique: le beau, le caractère, l'écriture, le su, le vu et le connu, bien que j'y succombe lorsque je baisse la garde...

Comme un édredon douillet, ils me prémunissent de l'esthesis, du sentir, qui seul me permet d'accéder à un geste chargé de sens.

Lorsque j'accepte de sentir pleinement, la pulsion motrice est générée de l'intérieur au lieu d'être guidée par ma mémoire, sans autre intervention de l'oeil que celle de placer ma main au bon endroit. Ainsi la trace parle.